Elisabeth Borne à la réception de l’ambassadeur de France
Quelque 200 compatriotes, expatriés ou participants à la Conférence des Nations unies sur le climat (on a aussi aperçu Fred Hermel, auteur d’un récent livre sur le plus français des « merengues », Zinedine Zidane) ont écouté le court discours d’Elisabeth Borne sous les ors de la diplomatie française et devant les tapisseries de Picasso.
« Nous avons besoin des territoires »
La veille de son intervention à la Conférence de haut niveau (ce mardi après-midi), celle qui est aussi ministre des Transports, le secteur qui émet le plus de gaz à effet de serre, avait déjà joué la carte d’une France bonne élève, alors qu’elle ne l’est pas. Pas encore du moins. Car le pays de l’Accord de Paris, qui doit entrer en vigueur en 2020, se montre résolu à Madrid. « Le premier effondrement qui nous guette est celui de nos volontés », a dit la ministre, paraphrasant Edouard Philippe, furtivement présent à l’ouverture de la COP25. « Il est important de continuer à agir ensemble, nous avons besoin des ONG pour mobiliser la société civile, du courage politique des Etats pour accepter ces bouleversements et adopter des politiques ambitieuses et les respecter, a-t-elle ajouté. Nous avons aussi besoin des territoires pour inventer des solutions concrètes au plus près des citoyens ». En parlant de territoires, aucun représentant de la Région Occitanie (qui ambitionne être la première région à énergie positive en 2050) n’est à Madrid pour cette Cop pourtant frontalière.