Nos étudiants de Sciences Po Toulouse continuent de nous raconter leur expérience à la COP 26
Ce matin dans les débats, c’est la finance et notamment l’article 6. 2 des accords de Paris qui était en discussion. C’est pourquoi, à l’entrée de la zone bleue, nous avons été accueilli.es par une manifestation demandant où est l’argent pour contrer le dérèglement climatique, un investissement qui n’est bien souvent fait que lorsqu’il est rentable. Nous sommes ensuite allé.es voir les plénières afin de découvrir leur fonctionnement. Les détails de l’article 6 étaient en discussion mais sans le draft des négociations sous les yeux, il est difficile de comprendre les débats. En effet, les pays ayant travaillé sur le texte même de l’accord de Paris, interviennent en proposant leurs amendements. Il s’agit bien souvent d’enlever des crochets quelque part ou d’en rajouter d’autres ailleurs. En somme, des discussions très techniques. Ensuite, nous sommes allé.es à un « side event », une conférence sur les national adaptative plans. Étaient présentes trois femmes chargées de ce plan dans leurs pays respectifs, à savoir le Botswana, le Sri Lanka et le Pérou. Il s’agissait de discuter de la mise en œuvre de ces plans d’adaptation au dérèglement climatique. Les questionnements portaient sur la verticalité de celle dernière. L’importance d’impliquer les populations locales dans la mise en œuvre a été mainte fois soulevée en argumentant sur le fait qu’ils expérimentaient le dérèglement climatique et que donc l’échange d’informations pour fixer les priorités était nécessaire. Ensuite, nous avons déjeuné un repas écossais végétarien à la cantine de la COP en compagnie d’autres jeunes français.es dont les deux jeunes déléguées françaises qui prennent part aux négociations. L’après-midi, nous sommes retourné.es en séance plénière.